RDC-Politique: quand l’équipe B joue le rôle d’arbitrâge
Petit à petit la théorie du sport se développe dans la scène polique de la République démocratique du Congo. Après le troisième pénalty de Moise Katumbi, c’est les cartons jaune et rouge, initiative d’Etienne Tshisekedi, le capitaine de l’équipe B et ses coéquipiers du Rassemblement qui font range .
Le 19 octobre dernier, Etienne Tshisekedi et le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement appellent à une journée ville morte sur toute l’étendue du territoire national. Objectif: donner un « Carton jaune » en attendant le carton rouge du 19 décembre 2016, date à laquelle Joseph Kabila le Président sortant et capitaine de l’équipe de la majorité présidentielle (équipe A) sera définitivement expulsé du Palais de la nation.
Vraiment les opposants nous amènent à une logique de football dans la politique. Ils évitent des pénaltys mais ils se donnent des cartons jaune et rouge pour les concéder. Le 19 octobre chacun d’eux a eu son carton jaune. Kabila et son équipe n’ont même pas vu physiquement ce carton.
L’arbitre écarté de la scène et le joueurs sanctionnent eux-mêmes
Le peuple qui est arbitre de ce grand match est totalement écarté. Aminés par les intérêts personnels et égoistes, les politiciens n’en tiennent plus compte du souverain prémier. Là je me demandes, dans un match de football qui doit sanctionner les joueurs? est-ce que les capitaines des équipes, les joueurs eux-même ou l’arbitre?
Je pense que cette logique pourrait bien marché si et seulement si l’idée vainait du peuple souverin accompagné par une société civile responsable car la l’opposition comme majorité doit être sanctionner par le peuple qu’elles ont longtemps manipulés.
Jean-Hilaire Shotsha
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