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Primature : un cadeau accordant le bonus à #Kabila

Des opposants, membres du Rassemblement, lors de l’ouverture du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 08/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.

Donne-moi la primature je te donne le glissement ! L’obstacle majeur qui bloquait l’obtention d’un compromis accordant un bonus à Kabila est levé. La majorité accorde la primature à l’opposition, un compromis qui tue la démocratie.

C’est la démocratie à la congolaise. Le poste du Premier Ministre ne s’obtient plus seulement avec la logique de la majorité au parlement comme l’exige la constitution, mais grâce à des négociations. Désormais, en fin de mandat, plus besoin de se préoccuper de l’organisation des élections. Il suffit de diviser l’opposition, de convoquer des dialogues puis de céder la primature pour avoir un bonus (que d’autres appellent affectueusement glissement).

Pour assurer le contrôle de la primature, l’opposition aux dialogues, de l’Union Africaine que du Centre interdiocésain a tout lâché. Elle a céder à toute la ligne. Le 19 décembre passé, date à laquelle le deuxième et dernier mandat de l’actuel président a pris fin, mais il reste toujours en fonction en dribblant le Rassemblement qui jurait à son départ le même jour à minuit. Plusieurs préalables ne sont pas résolus, des chaines de télévision, radio et des journaux proches de l’opposition restent encore fermés. Des prisonniers politiques toujours en fermer…

Cadeau qui met par terre les objectifs du Rassemblement

« Le Rassemblement a été créé pour chasser Kabila du pouvoir le 19 décembre 2016. Pas pour cohabiter avec lui et son départ n’est pas négociable », disaient des hauts cadres de cette plate-forme politique qui regroupe plusieurs partis de l’opposition.

Le 6 décembre, Jean-Marc Kabud, Secrétaire général de l’UDPS, parti à la tête du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, modère ces anciens discours. Alors que la CENCO, mandatée par Kabila, commençait à contacter les parties absentes au dialogue de la Cité de l’union africaine pour une autre négociation directe. Se confiant à @ACTUALITE.CD, Kabud indiqua que « Kabila n’a pas d’autre choix que de négocier avec le Rassemblement ».

Pour se ressaisir, le Rassemblement a accepté d’accorder le glissement à Kabila en passant par la médiation de l’église catholique. Et de son côté, la majorité donne en retour la primature à l’opposition.

 

Jean-Hilaire Shotsha


9 janvier 2014: ce jour là, les réseaux sociaux tuaient le Président Kagame

9 janvier 2014-9 janvier 2016, il y a deux ans, jour pour jour, les réseaux sociaux tuaient le Président rwandais Paul Kagame. Dans l’Est de la République démocratique du Congo (#RDC), la population jubilait le décès de celui qu’elle accuse avoir financer les rébellions perpétuées dans cette partie du pays.

Paul Kagame, Président rwandais

Vers Tout est parti du message : « Paul Kagame vient de nous quitter. RIP. », publié sur le site de microblogging le 9 janvier vers 14h. La rumeur enflamme immédiatement la Toile. Nouveau tweet une heure plus tard : « Décès de Paul Kagame, les proches du chef d’État confirment ». Pour amplifier l’effet d’annonce, ce dernier tweet est accompagné d’un lien vers le site Nécropédia (qui précise pourtant que Paul Kagame n’est pas mort).

Le 10 janvier 2014, autour de 10h heure locale, la population de #Goma a envahi les artères de la ville, avec des cercueils en bois et en carton. Chose étonnante, cette population qui jubilait n’avait même pas une information sûre.

 


19-20 décembre: Kinshasa ville morte sans mot d’ordre


Contrairement à ses habitudes, la ville de Kinshasa s’est réveillée timidement et tardivement, lundi 19 et mardi 20 décembre 2016. Jusqu’à 10h, pas d’activité, bureaux, universités, magasins, écoles, pharmacies… sont restés fermés.

Arrivé à l’arrêt des bus transco (société de transport du Congo) ligne Campus-Victoire vers 10h 30′ du 19 décembre, aucun bus, même les taxis personnels, pas des passagers. Sur place à l’Université de Kinshasa, des dizaines d’étudiants, renforcés par quelques jeunes des quartiers environnant se regroupent, disant vouloir marcher pour exiger le départ du président Kabila alors que son mandat devait prendre fin à 00h 00. « Nous voulons marcher vers le Palais de la Nation, pour rappeler à Kabila que son mandat prend fin à minuit ». A quelques mètres, un dispositif policiers et militaires leur fait face vers intendance, à l’entrée de l’Université.

Au Rond-point Ngaba, et comme dans tous les points chauds de Kinshasa, un autre dispositif policier, militaire secoué par des des éléments de la garde républicaine pour disperser tout regroupement des personnes.

La circulation toujours timide, pas des véhicules, je prends un motard pour me laisser à Limete. Dépasser Rond-point Ngaba, arriver à Lemba Salongo, justement à l’arrêt Mabaya, des policiers militaires arrêtent, en présence de deux jeeps de la MONUSCO qui passaient, une dizaine des jeunes les reprochant d’avoir créé des tensions en brûlant des pneus sur la voie publique.

Un calme anormal règne sur la capitale congolaise, chacun dit observé la journée. Vers 22h, à 2h de l’expiration du deuxième et dernier mandat du Président Kabila, Kinshasa sort de sa timidité et son silence gardé pendant la journée. On assiste à des crépitement de balle dans la commune de Ngaba, accompagné des concerts de sifflets, casseroles des habitants en signe de protestation contre le président Kabila.

A 5 minutes de l’expiration du mandat, la radio télévision nationales congolaise (RTNC), met tout le monde en confusion en publiant le gouvernement Badibanga. Là on ne sait plus différencier les sifflets contre Kabila pour l’accueil du nouveau gouvernement.

20 décembre décisif à Kinshasa

Des habitants de plusieurs commune de Kinshasa ont eu le courage de manifester leur mécontentement à Joseph Kabila. En entonnent des chants hostiles, mettant le feu aux barricades. Ces événements sont observés dans les communes de Masina, N’djili, Kimbaseke, Lemba…

Ces derniers se sont affronté avec les policiers militaires déployés sur le terrain. Pour cette journée, au moins 9 personnes ont été tuées. C’est le bilan enregistré par l’hôtel de ville.

Jean-Hilaire Shotsha


Nomination du Premier Ministre : Kabila surprend !

Le Président Kabila a nommé jeudi 17 novembre 2016, Samy Badibanga, député national et président du groupe parlementaire UDPS et alliés Premier Ministre. Cette nomination est suite à l’accord politique signé à l’issue du dialogue où il a été décidé la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dirigé par une personnalité de l’opposition signataire.

Nomination surprenante

Samy Badibanga Ntita, nouveau 1er Ministre de la RDC
Samy Badibanga Ntita, nouveau 1er Ministre de la RDC

Vraiment une surprise, beaucoup de gens ne s’y attendaient pas le voir à la tête du gouvernement. La chance était attribuée à Kamerhe, Kengo et Ruberwa et même moi je n’imaginais pas voir Samy Badibanga nommé Premier succédé Matata, les sondages de plusieurs médias nationaux qu’étrangers tapent à côté. Kabila nous surprend tous. Et maintenant, je comprends pourquoi ce choix, c’est parce que Samy Badibanga est l’un des opposants qui ont participés au dialogue et a signé même cet accord.

Une nomination pour déstabiliser l’UDPS?

La nomination de Samy Badibanga intervient au moment où il y a crise au sein du groupe parlementaire UDPS et alliés qu’il était présidait. Le 10 octobre dernier, il était destitué avec son rapporteur adjoint par une frange de ce groupe parlementaire pour avoir pris part au dialogue. Cette destitution a suscité une bagarre entre les députés du groupe parlementaire qui soutenaient le président destitué et ceux qui réclamaient son départ. La peur de la déstabilisation de l’UDPS  est que Samy Badibanga a un soutien important au sein de l’UDPS. Il pourrait faire appel aux autres surtout ceux qui on choisi de signer l’accord après sa sortie de rejoindre le gouvernement. L’avenir nous dira plus.


Ifasic: pas d’augmentation des frais précise le recteur

Le recteur de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communications (IFASIC), le professeur Mukeni Lapess a précisé à ses étudiants qui voulaient protester ce lundi 14 novembre qu’il a eu aucune majoration des frais académiques par rapport aux années écoulés. C’est un au cours d’une réunion avec la coordination estudiantine et les délégués de chaque promotion.

Prof Mukeni, recteur de l'IFASIC (PHOTO RADIO OKAPI)
Prof Mukeni, recteur de l’IFASIC (PHOTO RADIO OKAPI)

Selon le recteur Mukeni, les frais académiques sont fixé à 350 000FC pour les promotions montantes et 400 000FC pour les débutants (premier graduat) plus 25$ des frais techniques.

« Les frais académiques se payent en franc  congolais et non en dollars. C’est 350 000FC pour les promotions  comme d’habitude sauf  les débutants que nous avons demandé de payer 400 000FC pour améliorer les conditions de leurs auditoires », explique le recteur. Et d’ajouter : «  les 25 dollars, frais techniques c’est pour faire fonctionner le studio, le plateau et le journal école. Achats des ouvrages pour la bibliothèque et l’impression des syllabus, c’est-à-dire, l’Institut prendra en charge l’impression des supports de cours pour les étudiants « .

A croire le recteur, en payant le même montant comme l’année passée, l’Université perd parce que le taux de dollars est revue à hausse mais les étudiants ne comprennent pas.

Avouant qu’il y a eu incompréhension entre la coordination estudiantine et les étudiants, Henock Etete, étudiant de G3 et représentant de sa promotion à cet échange s’est dit convaincu des explication du recteur.

«  La coordination n’a pas pu transférer correctement le message du recteur. Aujourd’hui après la réunion nous avons comprises que le recteur est dans la bonne voie. Le 25$ qui nous poussait à protester revient à notre avantage surtout pour l’impression des syllabus, les titulaires des cours n’auront plus intérêt à vendre leurs support », fait savoir Hénoch.

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Jean-Hilaire Shotsha


Kinshasa : des pleurs après la pluie

Après la pluie vient un beau temps dit-on. A Kinshasa c’est pas le cas dans certains quartiers de la ville, après la c’est des larmes qui coulent. On assiste à des pertes en vies humaines et des dégâts matériels.

Inondation après  la pluie de samedi 12/11/2016, 1ère rue Limete
Inondation après la pluie de samedi 12/11/2016, 1ère rue Limete

La pluie s’abat samedi 12 novembre dans la matinée à Kinshasa et fait plusieurs dégâts. Plusieurs quartiers s’inondent. Des habitations des quartiers Mososo à la 7e rue Limete, Funa à la 1ère rue, des ponts jetés sur la première rue boulevard Lumumba, 1ère rue Forgeron et à proximité de l’école de navigation à Kalamu se retrouvent sous l’eau de pluie.

Cette pluie sinistre aussi des familles qui ont perdu leurs biens de valeurs dans les communes de Kinshasa, Ngiri-Ngiri, Bumbu, Lingwala, Ngaliema, Barumbu, Kalamu, Limete…

Des morts et dégâts matériels après la pluie

Dans la commune de Ngaliema, quatre personnes d’une même famille meurent à la suite de l’écroulement d’un mur pendant cette pluie. À Limete, les habitants des sources locale renseignent qu’il y a plusieurs mort des familles différentes.

Aux quartiers Funa et Mososo, dans la commune de Limete, l’eau de pluie coupe le sommeil aux habitants et les chasse de leurs maisons. » A 6h du matin, j’ai encore sommeil. Je sens de l’eau sur mon lit. Je me réveille et je constate que la maison est inondée et que mon poste téléviseur, congélateur et autres objets sont dans l’eau « , explique un habitant du quartier Funa visiblement triste qui affirme avoir sauvé sans famille en laissant ses biens matériels couler.

Le scénario est presque le même dans des quartiers inondés. Les résidants du quartier Musoso tout comme ceux du pont à proximité de l’école de navigation à Kalamu s’efforcent en toute urgence de sauver les enfants en priorité.

Des l’inondation au commerce

Après la pluie, plusieurs avenues restent inondées. Les gens cherchent des voies et moyens pour se faire de l’argent. Certains mettent leur propre corps et portent les usagers de la route sur le dos et ces derniers leurs donnent 200 ou 300 FC une fois traversé l’espace inondé. D’autres viennent avec des chariots et véhicules, demandent à leur tour 100 ou 200FC. La taxe varie par rapport à la distance, mais aussi à la masse de la personne pour ceux qui utilisent leur dos.

Conseil à la jeunesse

Jeunes, à ce stade où l’État s’intéresse que de la politique tout en oubliant les principaux secteurs de la vie, notamment l’environnement, le social, logement etc. prenons nous en charge, travaillons pour changer les choses. Organisons des salongo, débouchons nos caniveaux, gardons bien nos déchets pour éviter toute inondation.

Jean-Hilaire Shotsha


Violation de l’accord politique : un argument non fondé du co-modérateur de la MP

Le co-modérateur de la majorité au dialogue, Alexis Tambwe Mwamba déclare officiellement ce mardi 8 novembre, au cours d’une conférence de presse organisée en coalition avec Vital Kamerhe (co-modérateur de l’opposition) et Maguy Kiala de la société civile, que le délai de 21 jours évoqués dans l’accord pour la formation du nouveau gouvernement court à partir du 24 octobre, date à laquelle le Président a reçu le fameux accord politique.

Aexis Tambwe Mwamba, ministre de la justice et co-modérateur de la MP au dialogue
Aexis Tambwe Mwamba, ministre de la justice et co-modérateur de la MP au dialogue

Je lis et relis le point C de l’article 17 du chapitre IX du présent accord politique  facilité par l’émissaire de l’Union africaine, Edem Kodjo, pour comprendre la justification d’Alexis Tambwe, je trouve ceci « Il sera procédé, dans les 21 jours de la signature du présent accord, la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationales. Sans préjudice des dispositions constitutionnelles et législatives nationales en vigueur, le Premier Ministre est issu de l’opposition signataire du présent accord ».

Signé le 18 octobre dernier, l’accord totalise 21 jours ce mardi 8 novembre 2016, sans formation du nouveau gouvernement. C’est vraiment une la sauce des politiciens congolais, ils n’arrivent pas à respecter les lois qu’ils élaborent eux-mêmes.

Monsieur le ministre Tambwe Mwamba Alexis, votre argumentation ne m’a pas convaincue. L’article 17 au point C est clair, le gouvernement était prévue dans les 21 jours après la signature de l’accord et non 21 après la remise au Chef de l’État. Moi je suppose que Néhémie, le directeur de cabinet du président qui à signer cet accord aurait expliqué tout à dit à son chef. L’accord engage les signataires, Kabila ne l’a pas signé.

Jean-Hilaire Shotsha


Les services de sécurité empêchent le meeting du Rassemblement à Kinshasa

Pas de mort, ni blessé, moins encore de meeting, sauf des arrestations, les éléments de la police nationale congolaise réussissent à empêcher la tenue du meeting de l’opposant Étienne Tshisekedi et le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement à Kinshasa.

Les Jeeps de la police au lieu du meeting (Photo prise à 6h)
Les Jeeps de la police au lieu du meeting (Photo prise à 6h)

L’udps et le Rassemblement appellent, samedi 5 novembre, à un meeting. Les autorités provinciales interdisent en demandant la police d’empêcher tout rassemblement politique dans la ville. La police déploie ses éléments sur le lieu de mobilisation (boulevard Triomphal en face de stade des martyrs) et à Limete, devant la résidence du sphinx Étienne Tshisekedi et le siège de l’udps et les points chaud de la capitale de la RDC.

Trois matches interminable entre policiers pour bien empêcher le meeting

Il est 6h du matin, six jeeps plein des policiers et des camnions anti-émeutes arrivent sur le lieu qui accueille le meeting (entre le boulevard Triomphal et l’avenue de l’enseignement). A 7h, les rencontres les plus longue commencent. L’espace est occupé par les agents de sécurité et les seuls spectateurs admis sont des policiers. Une fois on observe la présence des civiles ont les dispersent même avec des gaz lacrymogènes. Au moins 6 rencontres improvisées sur les trois airs de jeu. Difficile de savoir à quand les trois rencontres prennent fin. A chaque pause, les joueurs au repos rechaussent leurs bottines.

Kinshasa quadrillé par les forces de l’ordre

Il est 6h, des camions militaires transportent des agents de sécurité et circulent dans des lieux stratégiques de Kinshasa. Quittant la maison, arrivé au rond point Ngaba je me suis croisé avec deux jeeps bourrés visiblement de la police militaire (PM). Arrivé à Limete, je trouve des policiers devant le siège de l’udps, vers 8h 30h, les policiers tirent des gaz lacrymogènes en quelques mètres de la résidence de l’opposant historique Étienne Tshisekedi. La stratégie d’empêcher le sphinx de Limete reussie à tenir son meeting réussie.

Jean-Hilaire Shotsha


Les services de sécurité font chasse aux mouvements citoyens

Après Lucha (lutte pour le changement), un mouvement citoyen qui lutte contre la prolongation du mandat du Chef de l’Etat, c’est le temps pour un autre mouvement citoyen Filimbi (sifflet en swahili) de subir les attaques des services de sécurité.

les-5-activistes-de-filimbi-arretesIls sont presque une trentaine, les activistes du mouvement citoyen Filimbi qui prennent part à un sit-in organisé samedi 29 octobre à Kinshasa devant le siège de de l’Union africaine (UA), une organisation africaine qu’ils accusent de favoriser un coup d’État constitutionnel à travers l’accord issu du dialogue politique facilité par Edem Kodjo.

C’est sous une pluie battante, qu’une trentaine de manifestants de filimbi, très courageux, sans peur, ni crainte, à coups de sifflet, des chansons rappelant la fin du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila sont dispersés par les éléments de la police nationale congolaise (PNC) qui les arrachent même les banderoles qu’ils brandissent.

D’une activité à une autre

Partis pour jouir de leur liberté de manifester, des membres de filimbi (Beni Carbonne, James Singi, Marius Kabesele, Francis Mutombo, Palmer Kabeya et leur chauffeur Lutumba Kilonji), arrêtés sous une forte pluie, en plein sit-in du 29 octobre sont transférés au Parquet général de grande instance de la Gombe lundi 31 octobre. Ces derniers sont accusés d’avoir troublé l’ordre public et incité à la révolte.

La chasse n’est plus à la lucha seulement. Les services de sécurité visent les mouvements citoyens et les opposants à la prolongation du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila.


RDC-Politique: quand l’équipe B joue le rôle d’arbitrâge

Petit à petit la théorie du sport se développe dans la scène polique de la République démocratique du Congo. Après le troisième pénalty de Moise Katumbi, c’est les cartons jaune et rouge, initiative d’Etienne Tshisekedi, le capitaine de l’équipe B et ses coéquipiers du Rassemblement qui font range .

Moise Katumbi et les membres à Bruxelles
Moise Katumbi et les membres à Bruxelles

Le 19 octobre dernier, Etienne Tshisekedi et le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement appellent à une journée ville morte sur toute l’étendue du territoire national. Objectif: donner un « Carton jaune » en attendant le carton rouge du 19 décembre 2016, date à laquelle Joseph Kabila le Président sortant et capitaine de l’équipe de la majorité présidentielle (équipe A) sera définitivement expulsé du Palais de la nation.

Vraiment les opposants nous amènent à une logique de football dans la politique. Ils évitent des pénaltys mais ils se donnent des cartons jaune et rouge pour les concéder. Le 19 octobre chacun d’eux a eu son carton jaune. Kabila et son équipe n’ont même pas vu physiquement ce carton.

L’arbitre écarté de la scène et le joueurs sanctionnent eux-mêmes

Le peuple qui est arbitre de ce grand match est totalement écarté. Aminés par les intérêts personnels et égoistes, les politiciens n’en tiennent plus compte du souverain prémier. Là je me demandes, dans un match de football qui doit sanctionner les joueurs? est-ce que les capitaines des équipes, les joueurs eux-même ou l’arbitre?

Je pense que cette logique pourrait bien marché si et seulement si l’idée vainait du peuple souverin accompagné par une société civile responsable car la l’opposition comme majorité doit être sanctionner par le peuple qu’elles ont longtemps manipulés.

Jean-Hilaire Shotsha